Léonie-Marie BROSSARD, Assistante Administrative RH
Après un master obtenu dans le domaine du droit, Léonie-Marie a rejoint l’aventure Ettic et a accepté de nous raconter son parcours.
Pouvez-vous nous parler un peu de vous ?
Je m’appelle Léonie-Marie. Je suis âgée de 28 ans et j’habite à Nantes. Je travaille dans le domaine des ressources humaines depuis bientôt 3 ans. En dehors de mon travail, je suis passionnée par la culture asiatique.
Quel est votre parcours ?
J’ai suivi un cursus universitaire dans le domaine du droit, jusqu’à l’obtention d’un Master 2 en 2019. A cette époque, la COVID-19 a émergé en France, ce qui ralenti considérablement le marché du travail. J’ai enchainé quelques missions dans différents domaines, sur les régions nantaise et lilloise, avant de commencer à travailler pour ETTIC en 2021.
Quel est votre métier ?
La dénomination retenue est Assistante Administrative RH, ce qui m’amène à réaliser différentes missions. La première est la gestion des ressources humaines au quotidien (dossiers des professionnels, arrêts de travail, déclaration d’accident du travail, médecine du travail, réponses aux questions diverses des salariés, plan de développement des compétences). Une seconde partie est consacrée à la co-construction du planning des professionnels et à la gestion des remplacements. Une troisième partie est consacrée au recrutement et à l’intégration des salariés (gestion des offres d’emploi et des candidats, pré-qualification des candidats, mise en œuvre du processus d’embauche) et des intérimaires (recherche de nouveaux professionnels et premier contact, gestion des contrats d’intérim, des relevés d’heures, lien quotidien avec les intérimaires, création d’un livret d’accueil). Une dernière partie est consacrée à l’utilisation des outils informatiques de gestion de planning et de prépa-paie.
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
Je souhaitais donner du sens à mon métier et qu’il soit stimulant au quotidien. La diversité des tâches qui me sont confiées me permet d’acquérir de nouvelles compétences techniques et interpersonnelles. Mon but premier est de venir en soutien aux équipes sur le terrain en répondant à leurs questions et en cherchant des solutions pour améliorer leurs conditions de travail, avec les moyens qui me sont donnés. J’ai le sentiment que mes actions contribuent à faire fonctionner les rouages de la dynamique institutionnelle.
De par mon lien avec l’équipe de direction, je suis amenée à avoir une vision empirique de la situation et des évolutions à venir. Cela m’amène à réfléchir et à me réajuster en permanence.
Par ailleurs, je suis en lien avec des personnes qui ont des missions et des profils très variés, ce qui contribue à des échanges enrichissants.
Quelle est votre formation ?
Après mon baccalauréat, j’ai obtenu une licence en droit privé à la faculté de droit de l’Université de Nantes. Je suis ensuite partie m’installer à Toulouse, où j’ai intégré un Master 1 en droit du travail et de la protection sociale. Suite à cela, j’ai finalisé mon cursus universitaire par un Master 2 en droit et management de la santé en milieu professionnel à l’Université de Lille, où j’ai rédigé un mémoire sur le syndrome de l’épuisement professionnel.
Dans quel établissement travaillez-vous ?
Je travaille pour le Pôle Hébergement Enfance Les Sorinières, un établissement médico-social qui dépend de l’Adapei Loire Atlantique.
Quels sont les publics accueillis ?
Le Pôle Hébergement Enfance est agréé pour recevoir des enfants et adolescents au sein d’un hébergement de type internat. Ces jeunes présentent une déficience intellectuelle avec ou sans troubles associés et/ou avec des troubles du spectre de l’autisme.
Quelles sont les conditions de travail ?
Je travaille du lundi au vendredi de 09H30 à 17H30 en moyenne, hors jours fériés. Mon bureau est situé dans un espace de co-working, avec la coordinatrice de service et l’assistante administrative en charge du secrétariat. Je possède également un téléphone portable qui me permet de contacter les intérimaires et les différents interlocuteurs extérieurs. Je suis en mesure d’avoir recours ponctuellement au télétravail, si cela ne gêne pas le fonctionnement du service. En tant qu’intérimaire, je peux poser mes congés quand je le souhaite, bien que je fasse en sorte de ne pas les prendre en même temps que mes collègues directs. Mon salaire est soumis à la convention 66, à cela s’ajoutent les primes liées à l’intérim.
Quelles compétences / quelles qualités pour ce métier ?
Travailler dans le domaine des ressources humaines implique d’avoir de bonnes connaissances dans le domaine du droit du travail, afin de s’assurer que la règlementation soit respectée aussi bien au niveau des salariés titulaires que des intérimaires. Il faut être un bon communiquant, car nous sommes amenés à travailler avec des personnes ayant des profils et des fonctions très différents. Nous devons apporter des informations claires et concises aux demandes qui nous sont adressées et faire face parfois à des situations conflictuelles. Le sens de la confidentialité est également fondamental, car nous avons accès à certaines informations sensibles. Nous sommes confrontés en permanence aux changements. Il faut savoir faire preuve d’adaptabilité et apprendre à gérer son stress, afin d’être en mesure de gérer les situations d’urgence.
Ce métier est souvent multitâche, il est donc important d’être organisée, d’avoir une bonne mémoire, d’apprendre à gérer son temps et d’être en mesure de déterminer les priorités pour ne pas se sentir rapidement débordée. Une certaine aisance dans l’utilisation des outils informatiques est requise, car nous utilisons une multitude de logiciels, depuis l’émergence de la dématérialisation des données.
Depuis combien de temps travaillez-vous avec ETTIC ?
Je travaille au sein de la même association depuis mon inscription chez ETTIC en juillet 2021 .
Comment avez-vous connu ETTIC ?
À l’origine, j’avais répondu à une annonce de l’Adapei de Loire Atlantique dans le cadre d’un remplacement. L’Association travaillant avec ETTIC, je me suis donc inscrite dans cette agence pour assurer la mission.
Vous sentez vous bien accompagné ?
L’Agence ETTIC connaît bien mon profil atypique et ce que je recherche. J’ai connaissance des offres à pourvoir dans mon domaine. Le fait d’avoir un référent permet de fluidifier les échanges.
Qui sont vos personnes contact chez ETTIC ?
Audrey est ma référente recrutement. Nous travaillons ensemble sur une double dimension, car je suis à la fois intérimaire et en charge des professionnels en intérim au sein du Pôle Hébergement Enfance. Lorsqu’Audrey est absente, ses collègues prennent le relai en cas de besoin. J’ai également contact avec le service de paie, sans avoir de référent spécifique.
Comment trouvez-vous le site ettic.org ?
En tant que professionnel en mission, le site est fonctionnel et intuitif. La recherche d’offres d’emploi est facilitée par les différents filtres (par métier et par lieu géographique notamment). La partie profil est également assez détaillée, nous permettant d’indiquer toutes les informations en lien avec notre formation et nos expériences.
Du point de vue du recruteur, le site nous permet d’accéder à l’ensemble des professionnels inscrits sur la plateforme. Les CV sont rapidement accessibles et un calendrier nous permet d’avoir connaissance des disponibilités des intérimaires.
L’atout majeur d’ETTIC est sa spécialisation dans le médico-social. Toutes les offres à disposition sont en lien avec ce secteur, ce qui permet de faciliter les recherches. Il suffit simplement de postuler à une annonce et nous avons la possibilité de laisser un message à l’annonceur, en indiquant si nous sommes disponibles pour la totalité ou pour une partie des missions.
Tous les documents sont centralisés au même endroit (contrat de travail, bulletin de salaire, certificat de travail …).
Il est par ailleurs très pratique qu’ettic.org soit disponible sous forme d’application, ce qui permet de faciliter l’accès aux informations pour les professionnel en mission.
Quel conseil donneriez-vous à une personne qui souhaite se reconvertir ?
Il est important de se montrer persévérant pour aller au bout de sa reconversion.
La première phase doit être consacrée aux recherches et à l’auto évaluation : Qu’est ce qui me pousse à changer de domaine ? Quels sont mes centres d’intérêts ? Quels sont ceux qui relèvent du loisir et ceux qui pourraient être à l’origine de ma nouvelle profession ? Pourquoi ce métier m’intéresse-t-il ? Quels sont les savoir-être et les savoir-faire requis ? Suis-je prêt(e) à accepter les contraintes liées à ce nouveau métier ?
La suite ne dépend que du courage et de l’audace de se lancer, de ne pas rester bloqué(e) aux premiers échecs. Les refus doivent nous permettre de réfléchir à notre projet. L’intérêt et la motivation ne suffisent pas, il est important de se montrer convaincant et déterminé(e) à chaque étape du processus.